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Bonjour !

Derrière Clairéjo se cachent Claire, 20 ans iconographe, et Jo, journaliste mais aussi enfant d’artistes.

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Le patrimoine les émeut, le temps passé sur l’ouvrage les chamboule, les objets oubliés les captivent. Après avoir trainé leurs guêtres un peu partout dans le monde et en avoir toujours rapporté photos, textiles et autres tapis, ils ont fini par prendre l’aiguille à leur tour. Leur propos est de réparer l'ancien en sublimant les marques du temps ou de le révéler en y apportant leur touche.

 

Les Japonais appellent cela le kintsugi, les Anglo-saxons parlent de "visible mending". La philosophie de Clairéjo ? Le beau à l'imparfait…

3 questions à Claire et Jo…

Vous êtes deux anciens de la presse magazine, pourquoi avoir opéré ce virage vers la création artistique ?
Jo : Quand on est journaliste, c’est pour la vie ! Certes, nous ne publions plus depuis un an mais nous gardons l’oeil rivé sur l’actualité. Nous n’avons pas tourné le dos à un métier que nous n’aimions plus mais voulions exprimer notre créativité au quotidien.

Claire : Ce changement de cap peut sembler radical mais nous le vivons davantage comme une continuité. La photo et le textile ont toujours été des passions communes. A un moment, nous avons voulu passer du statut de spectateur à celui d’artisans de nos propres créations.

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Comment faites-vous le lien entre photo et création textile ? Y a-t-il une continuité dans votre travail ?

Claire : Teindre ou rebroder un dessus de lit en crochet déchiré avec un fil de couleur vive, rehausser une photo ancienne de fleurs séchées, détourner un canevas, c’est un peu toujours frotter la lampe magique. Notre fil conducteur, c’est invariablement de réinterpréter en res- pectant la mémoire de ce que nous sommes en train de transformer.

 

Vous mettez en avant une démarche écoresponsable...
Jo : Cela nous tient à coeur de travailler sur de l’existant et de limiter au maximum l’empreinte écologique de ce que nous produisons. Comme la mode, la déco est une industrie malheureusement très polluante. Nous up-cyclons textiles et meubles et tentons autant que possible de nous approvisionner en Picardie, où se situe notre atelier.

Claire : Réparer l’ancien sans masquer les marques du temps est au coeur de notre démarche. Les Japonais appellent cela le kintsugi. Les Anglo-saxons parlent de visible-mending. La devise de Clairéjo ? Le beau à l’imparfait !

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